Chers lecteurs, chers amis échéphiles,
Avant d’aborder ma chronique, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue sur le site internet du CMA Echecs.
Le jeu d’échecs est apparu en Inde, entre le 3e et le 6e siècle de notre ère, puis est passé par la Perse avant de continuer son voyage vers l’ouest par le biais des conquêtes arabes. D’ailleurs, l’expression « échec et mat » est une transcription du persan shah mat signifiant « le roi est mort ». Au cours de cette longue période, les règles du jeu se sont modifiées, les pièces ont changé de nom et les cases de couleurs. Néanmoins Roi, Dame, Fou, Cavalier, Tour et pion portent encore les multiples symboliques qui se sont attachées à leur pas au fil de l’histoire, lesquelles ont inspiré nombre d’écrivains, d’artistes et de sportifs.
En tant que discipline sportive, nous déplorons que le jeu d’échecs n’ait jamais pu intégrer les épreuves des jeux olympiques ; pourtant, il en a fallu de peu puisqu’en juillet 1924, n’ayant pas pu se faire admettre aux jeux olympiques d’été de Paris, officiellement nommés « Jeu de la VIIIe Olympiade », les amoureux du noble jeu ont organisé une officieuse Olympiade d’échecs. L’effort mental exigé par le jeu d’échecs est indéniable, mais certains pensent encore, à tort, que le manque d’activité physique le rend moins adapté à la scène olympique. Il n’empêche que lors du Championnat du monde d’échecs 1984, annulé après cinq mois et 48 parties, le champion en titre Anatoly Karpov a perdu 10 kilos ; dans le même ordre d’idée, en 2018, une entreprise américaine, Polar, qui analyse les fréquences cardiaques a constaté qu’un grand maître russe, Mikhail Antipov, a brûlé 560 calories en deux heures de jeu d’échecs.
De nos jours, ce jeu traditionnel, auparavant ringard, est devenu tendance à la faveur des confinements successifs, liés à la pandémie du Covid 19, et de sa médiatisation. C’est donc une excellente nouvelle pour le jeu d’échecs, une discipline passionnante qui développe des compétences multiples, telles que la mémoire, le raisonnement logique, la capacité d’abstraction, l’analyse de problème et la mise en œuvre de stratégies de résolution. Le jeu d’échecs s’apprend et se pratique dès le plus jeune âge.
Ce portail qui est avant tout le vôtre, vous présentera les éléments essentiels sur le jeu d’échecs, sur les activités du CMA Echecs, mais aussi sur l’actualité échiquéenne tout court.
Bonne visite.
Fred MARIVAL